L’artiste que nous allons découvrir aujourd'hui incarne parfaitement l’évolution naturelle de nombreux graffeurs. Débutant par la base de cette art avec le tag, ce qui marqua son entrée dans l'univers du graffiti. Très vite, il a migré vers le chrome (caractérisé par des lettres brillantes et métalliques, souvent réalisées en quelques minutes sur des espaces urbains interdits). Cette phase lui permet de perfectionner ses lignes et de développer un style plus personnel. Le passage au block letter a été une étape charnière dans son parcours artistique. Une étape plus construite et réfléchie, avec des lettres géométriques et imposantes, démontrant une maîtrise technique croissante. Finalement, sa trajectoire le mène naturellement vers le street-art, une forme d’expression plus libre, où il joue avec les couleurs, les formes, ses œuvres sont devenues plus complexes et narratives, dépassant les simples lettres pour s’ouvrir à des messages visuels et esthétiques plus larges. À travers ce parcours ses oeuvres témoigne de son évolution, de sa quête d’identité artistique, tout en restant fidèle à ses racines vandales et de son désir constant de repousser les limites de l’art urbain.
QAALAM : Présente-toi, en quelques mots.
ZDARE : Je m'appel Zdare ou Zdarek, je fait du graffiti depuis 1997 donc quasiment 27 ans, on me connait beaucoup par rapport au canal de l'Ourcq, sa fait plus de 15 ans maintenant que j'y graff régulièrementet surtout je suis reconnaissable par rapport à mon petit bonhomme bleu, que je peint un petit peu partout, et c'est à ça que les passants m'identifie.
QLM :Et comment est venue ce petit bonhomme bleu justement ?
ZDR : Il est venu d'une série télévisée à la base Happy three friends ça passé sur le câble début des années 2000. En fait c'était un des premiers dessins animés hyper enfantins et très colorés qui finissait toujours en bain de sang horrible et affreux. Notamment dedans, il y avait un personnage bleu (Ndlr : Lumpy représenté par un élan) qui était plus un "Pierre Richard" un maladroit que vraiment un méchant dans l'histoire, et donc je me suis identifié à lui. Je faisais déjà des "Bender" (Ndlr : personnage, de la série Futurama) à l'époque parce que j'aimais bien mettre un petit bonhomme dans mes œuvres et comme je faisais toujours du chrome et que c'est un robot, les couleurs correspondaient bien. Et le personnage bleu est venu un petit peu après, à la base je le dessinais format photo d'identité, c'est-à-dire en portrait, c'est comme s'il était caché derrière le graffiti, et puis qu'il venait sur le côté. Et à force de le peindre de cette façon un jour, je lui ai mis des jambes et du coup il a commencé à apparaître plein pied, je l'ai peint au moins pendant 5 ans, vraiment fidèle à l'original. Et au bout d'un moment je recevais énormément de retours sur ce personnage, alors je me suis dit que j'aimerais bien me l'accaparer mais vu qu'il existe déjà et que c'est une propriété intellectuelle, j'ai dû me le réaproprier . Du coup il avait des cornes, je lui ai scié, je lui ai donné des proportions plus humaines, il n'avait pas le même visage, bref je l'ai retravaillé pendant 3/4 ans pour me le réinventer et maintenant je considère que c'est ma création personnelle mais d'une base déjà existante.
QLM : Comment ton parcours dans le graffiti a-t-il commencé et qu'est-ce qui ta attiré vers cet art ?
ZDR : Il a commencé simplement par un tag sur le mur de mon collège, par une déclaration d'amour à une fille, et à partir de là ça a commencé à jaser dans le bahut, et c'est à ce moment que j'ai compris le pouvoir du graffiti. C'est que le lendemain tout le monde parlait que de ça, j'avais marqué "A.M je t'aime" tu vois ! Mais il y avait plein de monde, leurs initiales c'était A.M du coup tout le monde se demandait qui c'était ? Jusqu'au directeur, c' était le sujet de conversation. Et ce qui est marrant pour la petite histoire et que j'ai appris plus tard, c'est que c'est la fille du créateur "Serge le lapin" (Ndlr : mascotte de la RATP pour la prévention sur le risque de pincement de doigts dans les portes du métro, notamment auprès du jeune public.) Depuis j'ai gardé contact avec elle, on est devenu meilleur pote ainsi que son père. Et ce qui m'a attiré vers cet art c'est le côté un peu illégal, Zorro tout le monde parle de toi, mais personne ne sait qui tu es. À partir de ce moment là, je me suis dit je vais commencer dans la ville, prendre un petit marqueur et puis voilà quoi.
QLM : Quel a été le moment où tu as réalisé que le graffiti n'était plus seulement une passion, mais une partie intégrante de ton identité ?
ZDR : À partir du moment où j'ai commencé à en subir les conséquences physiques.
QLM : C'est-à-dire ?
ZDR : C'est-à-dire quand tu commences à perdre des dents, à te crever un œil, à te faire des traumatismes crâniens.
QLM : À cause du graffiti ?
ZDR : À cause du graffiti ouais, au bout d'un moment tu te demandes est-ce que le jeu en vaut vraiment la chandelle ? Est-ce que je suis vraiment fait pour le vandal ? Est-ce que je ne suis pas un putain de gros chat noir qui ferait mieux d'aller dans le terrain vague se faire plaisir au lieu de prendre des risques d'enculer pour à chaque fois morfler ? Au bout d'un moment, quand tu te remets en question, c'est que... je te dis, quand tu te casses une dent et que tu retournes au boulot avec une dent en moins, ben le graffiti ouais il fait partie de ton identité. J'en suis bouzillé maintenant, je suis tombé dedans comme Obelix quand j'étais petit, dans la marmite de tag. J'ai ouvert mon entreprise, j'ai vraiment fait le choix de devenir artiste. On a toujours le cliché de l'artiste qui vit dans le caniveau et de toutes façons les peintres ont tendance à devenir rentables quand ils sont morts. Pour l'instant je suis à une période de ma vie où j'ai mis tous mes œufs dans le même panier et que j'essaie de les vendre maintenant. Ça se vend un petit peu mais... On va dire on est sur le début d'une carrière, et c'est ce qui a de plus dur, j' m'accroche on verra bien, et du coup oui ça fait partie de mon identité, ma passion est devenue mon gagne-pain, c'est plus que mon identité c'est mon métier.
QLM : Quand tu travaille sur un mur, qu’est-ce qui te pousse à choisir un emplacement en particulier ? l’adrénaline, le défi, ou autre chose ?
ZDR : Ben je dirais plutôt le défi maintenant que l'adrénaline. L'adrénaline, c'est plus quand tes jeunes, t'aimes bien aller chercher des emplacements que personnes ne fait, les petites places que personne n'a captées et toi tu te dis ah tiens, si j'arrive avec un sécateur ou une échelle je peux faire la différence et m'imposer. Maintenant je suis plus du genre à repérer et prendre une photo du mur, rentrer chez moi cogiter comme un ouf, qu'est-ce que je pourrais faire sur ce mur comme une case de BD et de travailler ça, et après j'arrive sur le mur et je sais exactement ce que j'ai à faire et voilà quoi...c'est comme ça que je fonctionne.
QLM : Parle moi de l'évolution de ton style, de tes débuts dans le graffiti (vandal) à ta transition vers le street-art ?
ZDR : Ben je suis un toy à la base, comme tout le monde qui commence, alors j'ai fait mes armes au petit marqueurs, après je suis passé au Baranne (Ndlr : marque de cirage) et plus gros marqueurs, après je suis passé à la bombe, le tag, des petites lettres, des petits flops. Un jour on m'a montré comment construire une lettre, à ce moment-là j'ai commencé à comprendre l'art du graffiti, parce que avant je faisais que du freestyle sans réel technique, puis j'ai commencé à tendre vers le chrome, car ça passe vraiment partout que ce soit sur un mur pourri ou sur un TGV, ça va passer. Et c'est vrai que je suis resté longtemps dans le lettrage lisible un peu "parisien "Chrome/simple et lisible", moi ce que je veux c'est que ta petite soeur et ta grand-mère arrivent à lire mon blaze c'est ça le but. Je n'ai jamais été couleur, tu verras rarement une pièce à moi "wildstyle" colorée de fou, la couleur pour moi c'est pour le background pour faire ressortir mon chrome, eh ouais mon délire c'était faire de la grosse lettre, du gros bloc letters en chrome ça c'est vraiment ce que j'adorais, des lettres à taille humaine j'appelle ça. Les lettres, c'est mes dimensions à moi, de la pointe des pieds jusqu'au haut de mon bras, tu vois ! Puis j'ai commencé à intégrer des personnages dans mes pièces, des mickey, des trucs comme ça que tu piques ça et là. Le tournant s'est passé après le confinement, on sortait du covid et mon personnage (Lumpy) je l'ai fait en collage, ne me demande pas pourquoi ? Je voulais essayer une technique, je me faisais chier pendant le confinement et je me suis dit je vais faire mes persos de cette façon à taille humaine. J'en avais fait une dizaines et dès qu'il y a eu le déconfinement boum je suis parti direct les coller, et du coup il y avait que les bonhommes, il n'y avait pas du tout de graffiti, j'avais pas de bombe de peinture avec moi. J'étais là avec mon pot de colle et mon pinceau et ce jour-là, ça a été un déclencheur parce que le fait que je ne sois pas à la bombe, il y a plein de gens qui sont venus me voir, c'est comme si j'étais moins agressif, moins voyou, ça faisait moins peur, et du coup plein plein de gens sont venus me féliciter pour mon travail et qui kiffaient le personnage et là je me suis dit ya un truc à jouer quoi ! Et il y a aussi une fois où j'ai fait les bonhommes, je me suis posé au bout de l'allée où je les avais posés et je regardais la réaction des piétons qui circuler devant, et à un moment il y avait deux gamins avec leur daronne qui passaient devant ma pièce et les deux gamins ont imité ma scène et leur maman les a pris en photos, je me suis dis whaaaa la puissance de mon truc, j'ai capté qu'il y avait un pouvoir, y avait un truc de provoquer la suggestion chez les autres et que inconsciemment tu leur parles ça les touche. Et vu que avec le graff, le bloc letter surtout en chrome sans jamais changer de couleur je tournais un peu en rond, et que j'avais eu de plus en plus de bons retours sur mon perso, j'ai commencé à lâcher un peu plus le graff jusqu'a quasiment lâcher maintenant, et faire carrément de l'illustration. Je ne fais même plus du graffiti je fais du "street-art" (sur un ton sarcastique) comme certains disent (rire).
QLM : Qu’est-ce qui ta poussé à passer du graffiti clandestin au street-art plus reconnu ? Était-ce une question de survie artistique ou d’évolution personnelle ?
ZDR : Comme je te disais, j'ai eu des problèmes de santé, une fois/deux fois/trois fois j'ai failli caner...tu te dis bon, est-ce que je continue à prendre des risques d'enculer sur les voies ferrées, pour au final bien souvent rentrer avec des blessures en fait. Je me suis bien bien niqué la santé jusqu'à me crever un œil. Je me suis pris une branche d'arbre et si elle continuait, elle aurait atteint le cerveau et j'étais mort tout simplement. À partir de cet événement, je me suis remis beaucoup en question, car j'ai dû réapprendre à peindre avec un œil parce que l'évaluation des distances n'est plus la même, j'arrivais jamais à faire deux fois le même trait. Donc c'est pour cela que mon style est resté simple sans trop de fioritures, parce que je n'y arrivais pas tout simplement. J'ai dû me reconstruire, on va dire, par le street art, c'est une évolution. Et puis moi je volais mon matériel, va dans un magasin pour surveiller le vigile avec deux yeux c'est plus facile qu'avec un oeil, quand t'es dans le dépôt pour regarder si le maître chien arrive à droite ou à gauche, à droite c'est bien tu vois mais à gauche tes baiser tu vois pas donc c'est toujours un peu plus compliqué, tu te demandes est-ce que vraiment ça en vaut le coup....Ben non ! Je vais laisser les potos qui pratiquent et qui n'ont pas de problème le faire et qui me dédicacent. Merci à eux d'ailleurs. Et moi je vais aller me reconstruire en terrain vague, c'est comme ça que j'ai découvert le canal de l'Ourcq et en 2008/2010 je suis tombé amoureux du bordel, je n'avais jamais vu un terrain aussi grand, c'est le plus gros spot d'Île-de-France encore aujourd'hui malgré qu'il y a quasiment plus de mur, mais c'était incroyable, t'avais plus de 10 km de mur d'affilée et je me rappelle la première fois je me suis arrêté un peu avant le pont de Bondy et j'étais estomaqué des possibilités qu'il y avait. En 2010, j'ai commencé à venir un petit peu timidement, 2011 aussi et 2012 j'ai commencé à travailler sur Paris et de là dès que j'avais une après-midi de libre j'allais directement au canal et en fait j'ai fait toute ma reconstruction là-bas. Ce que je faisais en fait en plus, je me serais fait jeter des cailloux 10 ans en arrière parce que faire du chrome dans un terrain vague non ton chrome ou ton flop t'aller le faire en vandal tu le faisait pas en terrain et du coup moi j'ai ramené ce côté un peu vandal mais en terrain, le truc à l'envers tu vois...personne ne m'a trop rien dit et au fur et à mesure des années j'ai rencontré toutes la scène du graffiti là-bas plus des étrangers parce que le spot est vraiment hyper connu. J'ai fait de super belles rencontres, des jams, des barbecues, des gens lambda du quartier et ça m'a aidé dans mon rétablissement.
QLM : ton art a évolué, mais est-ce que la rue reste pour toi une scène incontournable, ou tu aspire à des galeries et des musées ?
ZDR : Ouais ouais ouais bien sûr, ça reste une scène incontournable, la preuve l'interview on l'a fait sous le pont de la vilette, dans la rue tout le monde croit que je suis payé par la mairie, parce que je fais tous les pilliers et que c'est tellement gros que voilà...mais au final j'appelle ça du vandal participatif. Du vandal parce que je n'ai pas d'autorisation pour le faire et participatif parce que j'ai mis une petite affichette "si'il vous plaît 1€ ou 2 pour les artistes" ce qui fait que les passants me donnent une petite pièce. Bon, ce n'est pas avec ça que je vais me faire un salaire, mais ça paye au moins 2/3 bières et puis quelques bombes, et ça permet aussi de prendre la température, tu sens si ton travail plaît ou ne plaît pas tout simplement. De toute façon c'est la base, la base c'est pas fait pour aller dans le musée "le graffiti "on est d'accord ! Mais c'est sympa aussi qu'ils y soient parce que c'est devenu un vrai courant artistique, voire le plus important courant artistique de ce début de siècle et forcément c'est bien qu'il se fasse institutionalisé aussi. Parce que des gens comme moi, on a tellement mouillé le maillot, qu'au bout d'un moment ça serait pas mal qu'on ait un petit de respect et puis de reconnaissance sur ce que l'on fait. De toute façon, la rue, elle est indissociable du graffiti, c'est là que ça vient, j'ai envie de te dire que ça vient des cavernes, les hommes de Lascaux tout ça tu vois...dfaçon tant qu'il y aura des mecs sur terre, il y aura toujours quelqu'un qui voudra marquer son nom. Après le fait de vouloir exposer en galerie, oui j'aimerais bien, c'est sympa de se dire on vient de la rue, on va finir au musée, mais déjà faut vraiment tout donner, faut vraiment être passionné surtout et je pense que si ta vraiment ça dans le coeur...bah c'est quitte ou double après pour q'un artiste vive de sa passion, soit tes reconnu par les institutions, t'arrive à mettre un pied dedans, mais s'ils ne veulent pas te reconnaître, tu resteras marginal toute ta vie malheureusement.
QLM : Pour toi c'est pas une trahison de finir en galerie ou au musée ?
ZDR : Non justement, avant je t'aurais dit oui oui bien sûr, ça n'a rien a foutre là-dedans, c'est sauvage le graff, ça n'a rien à foutre au musée, tu peux pas retranscrire l'énergie de...tu peux pas ramener le côté vandal. Si il y en a qui ont très bien réussi à le faire, ya COMER qui fait des reliquats de couloir métro avec du vrai carrelage, il te fait même la moisissure qu'il y a dans les joints du carrelage, il y a des mecs, ils arrivent à te ramener l'essence du truc, même AZYLE il découpe 2/3 trucs, il te le ramène t'inquiète pas ça pue le vandal mon gars. Mais c'est vrai que institutionnaliser le vandalisme, comme on dit, c'est vraiment pas évident, mais ça à surtout pas sa place, mais c'est bien que ça soit fait aussi quand même. Et c'est ce que je te disais avec le recul, je m'aperçois depuis ces dix dernières années il y a beaucoup beaucoup d'expositions qui avant étaient payantes, maintenant beaucoup sont gratuites ou alors très peu chères, ce qui fait qu'il y a de plus en plus de gens qui viennent voir et qui sont éduqués à ce qu'ils vont voir dans la rue. J'ai des amis comme Thomassine ZOLER ou Meuh, l'artiste peintre qui fait des conférences sur les petits bateaux l'été sur le canal et qui, en une heure ou deux, retrace l'histoire du graffiti américain et comment il est arrivé en France, et donne des clés aux gens, et cela donne un côté éducatif, et les passants nous prennent moins pour des sauvages, ils n'hésitent pas à venir discuter avec nous, ils sont plus intéressés, certains comprennent les codes et viennent te poser des questions. Et quand le boulot est bien fait culturellement, ça permet de faire passer le message et de les sensibiliser à ce qu'on fait.
QLM : Tes inspirations actuelles sont-elles toujours enracinées dans la culture urbaine underground ou tu as intégré des influences plus "grand public" ?
ZDR : Quand je faisais du graffiti, je regardais ce qu'il y avait dans la rue pour pouvoir m'influencer des autres artistes ou de ce que je pouvais voir. Dans mon travail d'illustrateur, street-artiste, je reprends plus des influences que j'avais plus jeune, c'est-à-dire des trucs de BD ce qui s'apparente plus à mon style, où tu vas avoir plein de petits détails dans une case. Le but est de dessiner une grosse scène centrale et d'y mettre un gag si possible, et après 2/3 petites scènes annexes et de rajouter des petits détails. Le but, c'est de t'attraper devant mon mur et de lire une page de bande dessinée
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QLM : Quel est l'impact que tu espére avoir avec tes créations sur la communauté locale ou au-delà ?
ZDR : J'espère bien les marabouté qu'ils me donnent de l'argent (rire). Ben déjà moi je me fais kiffer comme le graffiti, après je vois que je fais kiffer les gens autour de moi, je constate que j'ai un super bon retour, les badeaux de temps en temps me donne une pièce et je reçois un gros gros retour de la rue, les gens apprécient, parce que le graffiti, ils en ont souper c'est répétitif, c'est pas toujours bien fait en plus honnêtement on va se le dire aussi. Donc là ils ont l'impression d'avoir des pages de BD à côté de chez eux, le retour est assez bon et l'impact est assez large, ben je me dis plus les personnes j'arrive à les séduire une par une, plus ça risque de remonter en mairie ce qui aura pour effet qu'elle pourrait me proposer des projets ou qu'elle dise oui à des projets que je pourrais lui soumettre ou bien même collaborer avec des particuliers. Le but, c'est se faire de la pub pour prouver de quoi je suis capable, c'est ma carte de visite.
QLM : Quels sont tes projets futurs ou les collaborations artistiques qui t’ intéressent ?
ZDR : Le but déjà est de trouver un galeriste, je travaille aussi sur toile, je transfère mon univers aussi sur ce support, je fais aussi un petit peu d'abstrait, mais toujours avec une touche, tu sais que c'est moi. Tandis que pour les collaborations artistiques, il y a un monsieur qu'il faudra que j'aille vite rencontrer parce que j'adore ce qu'il fait, c'est Jerôme Mesnager pour moi c'est un peu comme Bleck le rat, c'est mec là s'il avait pas été là même Bansky il a dit lui il aurait même pas été là. Donc, au bout d'un moment, faut aller leur donner un petit peu de respect pendant qu'ils sont encore là et pourquoi faire une collaboration, ça serait le truc de ouf. Et monsieur JACE aussi, très très gros mentor pour moi aussi, plus je suis son travail, plus je m'identifie à ce qu'il fait sans essayer de le plagier. J'essaie d'être juste à la hauteur de ce qu'il produit, parce que c'est un tueur de ouf, j'adorerais le rencontrer pour faire une collaboration artistique avec lui. Mais surtout continuer à peindre avec mon binôme à moi, qui s'appelle Noun , l ours qui fait des petits nounours dans mes compositions. Bien souvent, on a fait du graffiti ensemble, maintenant on fait du street-art ensemble et ce depuis 20 ans. Et puis essayer de vivre de mon art, continuer à se professionnaliser et à donner de la force aux gens qui font des podcasts, a ceux qui prennent des initiatives et qui se bougent pour faire avancer tout ça.
QLM : Un mot pour conclure ?
ZDR : Moi, il ni a pas de conclusion demain je reviens, suivez-moi sur les réseaux sociaux j'ai un instagram ZDAREK, donner-moi de la force, donnez moi une pièce quand vous me croiser et souhaiter moi de vendre des toiles avant que je meure. Big up a mes équipes asc vsd 184 cts nlr ladallle bmc grosse force à eux et un énorme merci du fond du cœur à tout les gens qui me soutiennent et me donne de la force pour continuer dans cette incroyable aventure , je vous surkiffe !!! merci à toi pour cette petite interview, la vie n'est pas si moche que ça, donc voyons le bon côté, continuons comme ça.
Pour entrer en contact avec l'artiste pour un quelconque projet, vous pouvez le contacter là : ZDAREK, Vous pouvez aussi admirer ses œuvres éphémères principalement le long du canal de l'Ourcq et dans ses alentours.
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