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Paris Tonkar : de l'Art aux Pages : Rencontre avec son Créateur

Nouvelle année, nouvel entretien... Aujourd'hui plongez au cœur de la scène artistique urbaine avec le créateur visionnaire Tarek Ben Yakhlef derrière le livre emblématique Paris Tonkar publié en 1991 et le magazine éponyme disponible depuis 2010. Au fil des années, ce magazine a été le porte-étendard captivant de la culture graffiti et street art. Découvrez la passion qui anime son fondateur, les coulisses de la création de ce média révolutionnaire, et sa vision qui continue de propulser Paris Tonkar au sommet de la scène artistique urbaine. Bienvenue dans les coulisses de l'univers créatif de Paris Tonkar, où chaque tag raconte une histoire et chaque édition capture l'essence même de la culture urbaine.

 


  • Qaalam:Présente-toi, en quelques mots.
  • Tarek Ben Yakhlef : Je suis l'auteur de Paris Tonkar, premier livre sur le graffiti français. il est sorti en 1991 et la deuxième édition est sortie en 1992. Je suis aussi peintre, scénariste de BD, je peins toujours des murs et je suis aussi rédacteur en chef du magazine Paris Tonkar.

 

  • TBY :  Le magazine est sorti en 2010, en janvier 2010 dans mon souvenir. À l'époque j'en avais discuté avec Yann que je connaissais depuis l'époque de Paris Tonkar (Ndlr : le livre) : on voulait ressortir le livre et lui m'a convaincu de faire le magazine juste avant. On est parti sur le magazine et ce n'est que cette année que nous allons finalement ressortir le livre. : c'était aussi pour donner la parole aux plus jeunes, à la nouvelle génération, parler aussi du graffiti autrement, c'est un espace de liberté. Un magazine c'est toujours un espace de liberté, on veut le rendre accessible à des personnes qui sont rarement interviewées.

 

 

  • QL : Quels ont été les plus grands défis que tu as rencontrés en lançant le magazine ?
  • TBY : Pour le magazine le plus difficile, comme c'est un trimestriel, c'est à la fois d'être dans l'actualité mais pas que, faire aussi des dossiers et proposer du fond, trouver des artistes que personne ne connaît : c'est un travail de prospection et à la fois de réflexion que l'on mène. Donc il est intéressant pour nous d'avoir plusieurs pistes à chaque fois pour chaque numéro et on ne s'arrête jamais sur un artiste ou sur un sujet : on avance sur beaucoup de trucs. Il n'y a pas de carcan, c'est-à-dire que l'on est très "open", c'est un peu comme le graffiti....
  • QL : Vous ne vous interdisez rien ?
  • TBY :Non ! Non jamais, rien du tout et donc on est toujours ouvert sur tous les sujets et si cela tombe au moment du bouclage tant mieux.
 
 

  • QL : Peux-tu me parler des artistes ou des mouvements qui ont eu un impact significatif sur la scène graffiti et comment le magazine a contribué à les mettre en lumière ?
  • TBY : Je vais faire deux réponses une pour le livre et l'autre pour le magazine. Le livre est un focus sur les années 1985 à 1991, c'est un constat de ce qu'il y avait de visible à Paris durant cette période. La plupart des artistes dans le livre peignaient depuis un ou deux ans voire quatre à cinq ans pour certains. Aujourd'hui on peut retrouver certains de ces artistes dans des galeries où ils exposent leurs peintures, d'autres ont choisi d'autres voies comme le dessin animé, le cinéma ou alors ont changé totalement de voie. 
  •  Avec le magazine nous sommes dans l'actualité du graffiti et du street art au jour le jour. C'est un monde qui évolue. Il y a des artistes que l'on a interviewé en 2010 et qui ont arrêté depuis, d'autres ont repris après des années d'absence. Ce n'est pas comme à l'époque du livre, il y avait très peu de personnes qui en faisaient (ndlr : du graffiti), c'était souvent interdit/illégal alors que maintenant c'est accepté dans la société, c'est très différent. Au début, il y avait un seul mouvement, on ne va pas se mentir : c'était le graffiti à l'américaine, ce que l'on voyait aux États-Unis on le reproduisait en France. À l'époque de Paris Tonkar (ndlr : le livre) il y avait quand même du pochoir, il y avait des gens qui peignaient dans la rue et qui faisait autre chose ; il y avait une scène assez vivante. Actuellement, ne serait-ce que dans le graffiti, il y a beaucoup de disciplines différentes : il y a ceux qui font du graffiturisme, ceux qui font du lettrage pur et dur, ceux qui ne font que du personnage, ceux qui font des choses très conceptuelles... Il y a vraiment une diversification qui existait un peu au début, mais ceux qui faisaient des choses très différentes faisaient aussi du lettrage, il n'y avait pas de "spécialisation". Pour prendre un exemple, Number6, qui est un tueur en personnages, est très bon en lettrage même s'il n'en faisait pas tout le temps. Tu as des artistes comme JonOne qui faisait du freestyle à l'époque mais aussi du lettrage. De nos jours, tu as des artistes qui ne font jamais de lettrage : c'est mon cas par exemple, je préfère peindre des totems, peindre de grands masques plutôt que de faire des lettrages, mais cela ne veut pas dire que je ne sais pas en faire (rires)... D'ailleurs j'en dessine souvent, il suffit de regarder la couverture de mon livre Entretien à l'atelier ou même d'autres dessins que je vends parfois. Ce que l'on trouve actuellement dans la scène graffiti s'est aussi développé dans plusieurs de pays : on va retrouver des mouvements différents, mais aussi des manières de peindre différentes. Par exemple, il y a des pays où il y a plus de couleur, d'autres utilisent leur alphabet comme El Seed qui peint des graffs en arabe. À l'époque de Paris Tonkar (ndlr : le livre) Drone, un copain, faisait des graffs en japonais, cela existait mais c'était un épiphénomène. Tandis que maintenant, on en voit beaucoup plus et cela est intéressant. Dans chaque pays cela s'est développé en s'appropriant les codes de la culture locale. En outre, il y a des artistes qui ne font que du vandale tandis que d'autres n'en font jamais tandis qu'à l'époque on faisait souvent les deux. Dans le magazine c'est cela qui est difficile à expliquer à certains puisque l'on doit parler de toute la scène dans toute sa diversité mais celle qui déplait au public.

  • QL : Quels sont les changements les plus évocateurs que tu as observés dans la perception du graffiti par le grand public depuis la création du magazine et du livre ?
  • TBY : Il y a eu plusieurs moments je pense. Jusqu'aux années 2000, la perception n'était pas tellement positive. Le livre et le magazine sont des marqueurs : il y a eu, à mon avis, trois grandes périodes. La première, c'était du vandalisme et c'était très mal perçu : à l'époque, les médias pensaient que c'était un phénomène de mode, on était souvent associé aux bandes, à la délinquance au point que le Parisien avait publié une carte des bandes qui sévissaient dans Paris en incluant des groupes de tagueurs avec de vraies bandes. La législation est devenue plus sévère contre le graffiti sous toutes ses formes.  Une période où tout ce qui est du graffiti, vandale ou pas, est perçu comme une nuisance. Le tournant, c'est Internet ! Le graffiti sort de l'ombre... De plus en plus de galeries s'intéressent à cet art et pour essayer de le rendre plus acceptable elles utilisent pour le nommer le mot street art. Cette désignation permettait de faire une différence entre le vandalisme et ce qui était accepté par le grand public. Autour des années 2000 se produit cette petite bascule même si le vandalisme existait et que rien n'avait changé, c'était la perception qui évoluait. Mon livre sort en 1991 et jusqu'en 2000 il n'y a pas d'autre livre publié en France. Durant cette période, il y a beaucoup de magazines qui sont publiés mais pas de livre car cela demeure encore confidentiel.À partir des années 2000, c'est Internet qui va transformer quelque chose qui était un phénomène de mode en un phénomène de société. Depuis cinq ou six ans, je pense que nous sommes rentrés dans le dur, c'est à dire que c'est devenu un grand mouvement artistique qui est en train de s'imposer dans le monde et qui s'est énormément imposé en France. Tu vois donc il y a eu trois périodes, et dans chacune d'elle il y a eu des hauts et des bas. Actuellement, je pense que l'on est au début de quelques choses qui montent.

  • QL : Mais toi tu vois cela d'un bon œil ou pas ? 
  • TBY : Ah ! L'avenir nous le dira... C'est plutôt bien, je pense.
 

  • QL : Quel impact penses-tu que le livre (ou le magazine) a eu sur la reconnaissance des artistes de la scène graffiti ?
  • TBY : Étonnamment le livre a eu énormément d'influence et il a permis la reconnaissance de ce milieu. Cela a mis du temps au début...  Mais les personnes qui travaillaient dans les domaines culturels ont vu différemment le graffiti à partir de 1991. Cela a donné un point de vue un peu plus institutionnel, un peu plus académique, donc plus acceptable. Le magazine a apporté une autre contribution, une liberté de parole : on a mélangé les genres, à savoir que dans le même magazine il peut y avoir du vandalisme et des choses totalement légales. Je pense que des personnes qui ne s'intéressaient pas au vandalisme ont découvert cet univers à travers une interview d'un artiste ou une artiste qui faisait quelque chose de légal... Et inversement. C'était plus un moyen pour certains de découvrir des tendances nouvelles. Mais c'est surtout le livre qui a permis aux institutionnels de le regarder d'un œil différent cet art, cela ne veut pas dire qu'à l'époque il le tolérait.   

  • QL : Comment le magazine a-t-il évolué pour rester pertinent face au changement de l'offre culturelle dans les médias ?
  • TBY : La place d'Internet était déjà conséquente quand le premier numéro du magazine Paris Tonkar est sorti en kiosques. Plusieurs sites sur l'art urbain étaient déjà actifs depuis au moins 5 à 10 ans. Ce qui s'est passé est assez simple ! Nous avons ravivé la flamme Paris Tonkar, on pouvait mettre des choses plus anciennes et proposer des thèmes peu abordés sur le début du graff en France. Notre magazine par rapport à Internet a apporté de l'expérience, des dossiers précis, des thématiques sur le mouvement dans les années 80 ; on pouvait retrouver ce genre d'info, mais d'une manière un peu diffuse. Avec le magazine nous avons amené notre expertise et la connaissance du sujet car on y était et on sait qui a peint tel ou tel mur, et dans quel contexte. On apporte ce plus.   
 
  • QL Et tu as connu le terrain de Stalingrad ?
  • TBY : Oui, j'ai connu Stalingrad, mais je l'ai connu comme un adolescent. Je n'y ai jamais peint. Les gens qui peignaient à Stalingrad avaient quatre à cinq ans de plus que moi à l'époque. Ce n'était pas forcément l'endroit où on se sentait en sécurité quand on était ado... (Rire)
 

  • QL : Quels sont tes projets futurs pour le magazine ou pour toi-même ?
  • TBY : Pour le magazine, un numéro est en préparation pour le premier semestre 2024, il y aura de très belles surprises, l'interview de quelqu'un qui a marqué le mouvement graffiti. Sinon de prévu il y aura la réédition de Paris Tonkar (le livre) au courant du premier semestre 2024.

  • QL : Et qu'est-ce que l'on va retrouver dedans ?
  • TBY : Ce sera l'édition d'origine de 1991 ainsi qu'une édition collector avec des choses inédites comme une mixtape, des goodies, etc.
 


  • QL : Quel conseil donnerais-tu à un jeune artiste ou passionné qui souhaite s'impliquer dans le graffiti ?
  • TBY : De s'y mettre à fond et surtout de le faire parce qu'il a envie de peindre. La meilleure des raisons d'en faire, c'est parce que l'on aime cette forme d'art où la liberté guide notre création.
  • QL : Un mot pour conclure.
  • TBY : Il faut toujours défendre l'art, car l'art c'est le seul espace de liberté total ! Les gens qui ont tenté de mettre le graffiti dans des cases ont toujours échoué. Il y a un côté un libertaire et j'ai toujours aimé cela dans le graffiti.

Tarek Ben Yakhlef en séance de dédicace

Alors que notre entretien touche à sa fin, nous quittons les coulisses fascinantes de "Paris Tonkar" avec une compréhension plus profonde de l'âme créative qui a façonné ce magazine iconique.  Une chose est claire : derrière chaque coup de bombe, chaque tag, se trouve une passion inextinguible pour l'art urbain. Nous avons exploré les débuts modestes, les défis surmontés, et les triomphes célébrés qui ont sculpté ce magazine emblématique. À travers les anecdotes captivantes et les réflexions perspicaces, il devient évident que "Paris Tonkar" est bien plus qu'un simple magazine ; c'est un témoin visuel de l'évolution dynamique de la culture graffiti et street art. En plus de cette entrevue vous pouvez approfondir le sujet avec cette article que j'ai écrit au sujet du livre Paris Tonkar.

Pour plonger dans l'histoire visuelle de la scène graffiti & hip-hop, découvrez les éditions précédentes et les galeries d'artistes en suivant ce lien. Si vous êtes passionné par la culture urbaine et que vous souhaitez approfondir vos connaissance avec le livre Etat des lieux 2. Pour vous procurer la réédition du livre Paris Tonkar cliquez ici. disponible également également l'instagram @paris.tonkar.

 

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